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C’est clair, aucune femme et aucune fille n’est à l’abri de la violence conjugale. La violence conjugale endosse plusieurs formes : coups de poing ou gifles, blagues humiliantes ou menaces verbales.
Se faire dévaloriser, harceler, isoler, traiter de folle ou de putain par son conjoint ; c’est se faire violenter.
Se faire menacer de coups, de perdre les enfants, de se faire couper les vivres par son conjoint ; c’est se faire violenter.
Se faire bousculer, enfermer, tordre un bras, brûler, battre ou violer par son conjoint ; c’est se faire violenter.
Comparée à d’autres formes de violence, la violence conjugale est très particulière. D’abord, elle ne surgit pas au hasard, entre étrangers, mais s’exerce toujours dans le cadre d’une relation amoureuse, actuelle ou passée.
Elle n’est pas le fait de quelques gestes, de gifles ou d’insultes. La violence conjugale renvoie à une ensemble de comportements quotidiens, depuis les coups superficiels jusqu’aux blessures graves, en passant par l’agression sexuelle, la violence psychologique et le viol.
Elle s’exerce selon un enchainement de stratégies utilisées par l’agresseur dans le but de dominer sa victime et de s’assurer qu’elle ne le quittera pas. L’agresseur utilise un cycle en quatre phases.
Les deux premières phases servent à prendre le contrôle de sa partenaire : tension et agression; les deux autres visent à récupérer sa partenaire : justification et réconciliation.
Le cycle se répète ainsi à plusieurs reprises pour resserrer toujours plus son étau sur la victime.
La violence conjugale se reconnaît également à sa constance. Elle persiste dans le temps et installe lentement mais sûrement une dynamique qui permet à l’agresseur de garder le contrôle sur sa partenaire. Habituellement, celle-ci sera non seulement atteinte dans son intégrité physique et morale, mais aussi de plus en plus décentrée d’elle-même au profit du conjoint.
Une série de stratégies et d’actes de contrôle qui sont mis en place progressivement par un partenaire ou par un ex-partenaire dans le but d’isoler, de contrôler, de terroriser et de priver la personne de sa liberté.
La surveillance, l’interrogatoire, l’isolement, le harcèlement, la violence économique, le blâme,
l’humiliation, les menaces, la violence sexuelle et le contrôle des technologies sont quelques
exemples de manifestations du contrôle coercitif.
Ces abus sont souvent subtils, et parfois invisibles pour les personnes qui sont extérieures à la
relation. Combinés, ces comportements provoquent le sentiment d’être prise au piège, dans une
cage invisible. La peur, le doute, l’anxiété, l’hypervigilance et la perte de confiance sont le
quotidien des personnes qui vivent sous cette emprise.
Au moment de la séparation : Votre ex-partenaire surveille vos allées et venues, vous bombarde de
messages textes, multiplie ou prolonge inutilement les procédures judiciaires ou encore manipule
et menace vos enfants? Le contrôle a tendance a augmenter et à changer de forme lorsque votre
partenaire sent qu’il perd son emprise sur vous. C’est pourquoi le moment entourant la séparation
peut être très dangereux.
Référence : Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale (RMFVVC).
Ce n’est pas de l’amour…c’est du contrôle, 2023.
Pour en savoir plus : controlecoercitif.ca
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